Les éléments structuraux d’un bâtiment doivent fournir une résistance au feu afin de prévenir l’effondrement et de fournir un moyen d’évacuation aux occupants. La philosophie de base est que les composants qui supportent des éléments ayant un degré de résistance au feu doivent eux aussi offrir le même degré de résistance. Il est également présumé que les assemblages entre ces éléments offrent au moins le même degré que les éléments supportés. Traditionnellement, les constructions en gros bois d’œuvre faisaient appel à des principes de construction ingénieux et à des assemblages faits de fonte. Avec la venue d’attaches innovantes (ex : vis auto-taraudeuses), les principes d’assemblages ont grandement changé et s’apparentent maintenant à une charpente métallique. Ainsi, plusieurs recherches ont été réalisées dans les dernières années afin d’augmenter la connaissance du comportement au feu de ces assemblages (Audebert et al., 2012, Dhima 1999, Frangi et al. 2009, Peng 2010, Ohene 2014, Ali et al. 2014, Moss et al. 2008). Bien qu’une quantité importante d’information est disponible dans la littérature, elle indique souvent de résistance à l’inflammabilité de courte durée (± 30 min), ce qui est largement insuffisant pour des bâtiments devant fournir un degré de résistance au feu d’au moins 2 heures. L’objectif est de réaliser une revue de littérature afin de bien saisir les facteurs influençant la performance au feu des assemblages dans la construction en bois. Une modélisation du comportement thermo-mécanique et une approche analytique simplifiée seraient à développer. Des essais à partir d’un four intermédiaire seront probablement requis afin de valider les hypothèses des modèles.
MSc RDC 60 – Résistance au feu des assemblages dans la construction massive en bois
Détails
Étudiant(e):
Mathieu Létourneau-Gagnon
Direction:
Christian Dagenais
Titre;
MSc, Sc. du bois, ULaval
Co-Direction:
Pierre Blanchet
Courriel:
mathieu.letourneau-gagnon.1@ulaval.ca
Partenaire(s)