Bien que le bois soit de plus en plus privilégié dans la construction de bâtiments pour ses vertus écologiques et esthétiques, il tarde à être utilisé davantage à l’extérieur. Matériau vivant, il a encore la réputation d’être plus sensible à la dégradation. Pourtant, non seulement des détails de conception bien pensés permettent de bien protéger les éléments en bois, mais différentes options de traitement permettent aujourd’hui de valoriser d’excellentes espèces québécoises afin de mettre en valeur les ressources d’ici. Mieux encore : lors d’un récent projet de doctorat au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) de l’université Laval, un nouveau traitement du bois a été développé. Ce traitement, mis au point par Simon Pepin sous la direction de Pierre Blanchet et la codirection de Véronic Landry, est qualifié de barrière pénétrante. Cette appellation souligne que le traitement contient, dans une seule formulation, certains éléments qui imprègnent le bois (partie pénétrante) et une résine acrylique (partie barrière).
Valoriser les espèces de bois québécoises grâce aux traitements
9 février 2021