Il est de plus en plus question d’enveloppe du bâtiment perspirante. Cette approche s’oppose aux prescriptions actuelles du Code national du bâtiment qui propose plutôt une certaine étanchéité des composants de l’enveloppe. Le risque principal associé aux enveloppes perspirantes (Imbabi 2006, Craig 2017) est de créer un point de rosée dans la masse, provoquant ainsi des conditions de détérioration des matériaux dues au climat du Québec. Deux approches seront considérées : la modélisation et les essais en laboratoire. Les modélisations permettront d’identifier la performance de plusieurs systèmes perspirants et non perspirants. Les scénarios les plus prometteurs seront validés en laboratoire. L’impact de problèmes de mise en œuvre pourrait aussi être considéré afin de qualifier le comportement d’un et de l’autre des systèmes. David Crowther du Martin Centre for Architectural and Urban Planning a fait des travaux pionniers dans ce domaine fin ‘90. Le Baubuilt allemand a aussi investigué cet aspect. BedZed à Londres, avec ses murs de 24 pouces, applique aussi ce concept de perspirabilité des murs. Le concept d’enveloppe perspirante demeure toutefois très dogmatique au Canada.
PhD RDC 69 – Développement et caractérisation d’enveloppes de bâtiments perspirants ou non perspirants
Détails
Étudiant(e):
Leonardo Delgadillo Buenrostro
Direction:
Louis Gosselin
Titre;
PhD, Génie mécanique, ULaval
Co-Direction:
Aucune personne spécifiée.
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