Courte description du projet
Ériger une construction de 20 étages amène des répercussions incontournables sur le confort et la santé de l’occupant lors de la phase d’usage. En effet, pour pousser l’utilisation de la préfabrication, de la modularité et de l’industrialisation de la construction au-delà de son contexte actuel d’utilisation de 6 étages (selon le code national du bâtiment), les concepteurs seront amenés à revoir la conception des éléments industrialisés et des matériaux qu’ils utilisent. La perception des concepteurs et des entrepreneurs généraux a été étudiée (Lu and Liska, 2008), toutefois, cette nouvelle conception pourrait avoir des répercussions sur la perception de l’occupant quant à son confort et à sa santé (Li 2014). Ce dernier volet est mal contextualisé lorsqu’on réalise des analyses du cycle de vie (ACV) et que l’on évalue les impacts sur la santé humaine. Les hypothèses posées sont grossières compte tenu que l’ACV est une science générale s’appliquant à tous les secteurs. Le bâtiment demeure un endroit clé pour le bien-être, le confort et la santé des occupants, particulièrement en Amérique du Nord où l’être humain passe en moyenne 80% de son temps à l’intérieur des bâtiments (Demers 2007). Ce projet propose de pallier cette lacune en combinant les impacts sur la santé des occupants comme mesure terrain à l’ACV. Ce projet ne va pas uniquement s’attarder sur la santé comme enjeu majeur de l’occupant, mais également sur sa perception lors de son occupation des lieux. En effet, l’enjeu social est très important si l’on veut s’assurer que les habitants jouissent de leur occupation dans un contexte où ces derniers sont poussés à plusieurs limites comme celles des contractions de 20 étages.
En une phrase : Quelle serait la perception des occupants des constructions industrialisées si l’on vise des constructions de 20 étages ?
Mots clés
Construction industrialisée, construction multiétagée, bien-être et santé des occupants, analyse sociale du cycle de vie (ACV).